C’est à partir de cette position stato- dynamique (comparable à un départ de sprint) définie en autre par le profil du club, qu’il faut créer un mouvement circulaire en vue de projeter le club par les mains au contact de la balle pour la faire partir, et ce, quel que soit le swing utilisé.
Comme vous le savez tout part du haut, par la vue, les mains, directement en lien avec le cerveau, les membres inférieurs en étant éloignés, il sera plus difficile de les coordonner et de les synchroniser avec les membres supérieurs. Ce qui implique une décision et un choix d’action difficile à structurer dans le temps et l’espace temps à l’inverse d’un départ de sprint conditionné par un signal de départ. C’est souvent et grâce à son adresse naturelle et instinctive, que le corps a la capacité de compenser l’ensemble du mouvement, ce qui reste très aléatoire et risque d’augmenter les contraintes articulaires et musculaires, de réduire les rapports de force en vue d’envoyer plus loin, de provoquer des trajectoires difficilement contrôlables, de ne pas pouvoir identifier et gérer physiquement son swing, mais permet de jouer et surtout de rattraper ce désordre. C’est pourquoi dans cette comparaison des deux disciplines, l’on retrouve les mêmes problématiques. Où se situe et comment se défini l’Action ? 
Pour votre swing de golf, cette notion d’Action relève de votre intention consciente. Elle est déclenchée par certains capteurs sensoriels en commençant par l’œil qui transmet au cerveau et s’en suivra les mains. Dans un premier temps ce mouvement circulaire sera piloté par le haut du corps (œil, épaules, avant-bras, bras, mains). Les membres inférieurs par l’éloignement auront une fonction différente, et seront moins directement contrôlés. Chez le sprinter cette action sera conditionnée par un signal sonore exécuté par un starter, les capteurs sensoriels sollicités seront les oreilles (son) qui transmettra au cerveau le temps de réaction en vue de la mise en action. Bien entendu, l’objectif principal pour les deux, est de développer la meilleur harmonisation corporelle possible en vue d’optimiser pour le golfeur: la qualité et la précision de la frappe de sa balle, pour le sprinter : la qualité de sa course en vue d’optimiser sa distance à parcourir chronométrée. Alors quelle est la réaction?
Indissociable à l’action, la réaction est plus complexe, car elle s’articulera sur la coordination du haut et du bas du corps, afin de synchroniser toute la chaîne articulée en vue d’harmoniser tout l’ensemble des segments corporels, des membres supérieurs et inférieurs, tant sur les forces à produire que les trajectoires. Une réaction mal gérée dans le temps et son contenu, se traduira par des compensations naturelles, faisant appel à son adresse instinctive. Ce qui entraînera des contraintes articulaires et musculaires, des pertes de puissances, d’organisations, d’un manque de contrôle et d’efficacité biomécanique.
La difficulté reste la bonne interprétation qu’il faut développer par les connaissances techniques, physiques, mentales et pratiques, par des séquences d’entraînement structurées et régulières à long terme. Pour le swing chez le golfeur, il n’y a pas de temps déterminé, n’y de signal de départ ce qui devrait être beaucoup plus facile, ce qui n’est pas toujours le cas, car vous êtes votre libre arbitre de cette discipline qui est à la base un jeu d’adresse.
Le jeu de golf vous laisse le choix de vous entraîner ou non, il ne vous demande pas de qualités physiques et intrinsèques de sportifs, votre potentiel tel qu’il soit suffit pour jouer de 7 à 77 ans, mais il vous demandera plus de mental pour , non pas pour jouer, mais d’être capable vous évaluer, de faire des choix et de surtout s’y tenir. Ce qui n’est pas le cas dans le domaine sportif athlétique tel que le sprint où les qualités physiques sont prédominantes tout comme la performance règne en maître, mais dans une limite d’âge pratique (de 7 à 45 ans maxi pour la performance max, ce qui veut dire que l’entraînement est incontournable avec tout ce que cela représente « ce qui n’est pas vraiment un jeu »
malgré tout cela n’empêche n’y de courir ou de frapper la balle mais… Ces deux disciplines ont en commun les mêmes principes d’action et de réaction sur des critères parfois différents, mais aussi rencontrent les mêmes contraintes à un certain niveau de pratique. Tout est une question de choix.