×

Eric aux finales Mondiales: Les éliminatoires

Eric aux finales Mondiales: Les éliminatoires

MESQUITE LAS VEGAS: JOUR 1

Temps chaud et sec 28° vent nul. Début du tournoi à 9h00.Réveil 5h30: excitation musculaire d’une 1/2 heure, footing 45 mn. 7H30 petit déjeuner copieux. 9H00 échauffement au terrain. Je suis dans une poule de 8 joueurs, l’objectif est de finir dans les quatre 1ers, ce qui permet psychologiquement de s’installer dans une dynamique positive. Le principe du jeu et baé sur la double élimination. C’est à dire que nous sommes dans deux poules de quatre joueurs, les deux premiers de chaque poule passent dans des poules de vainqueurs, les deux autres dans des poules de perdants ou trois rounds suplémentaires s’ajoutent pour aller jusqu’au top 8, dans ce cas il faut absolument finir dans les deux premiers sur les deux poules de perdants, les autres sont éliminés. Pour les joueurs vainqueurs des premiers rounds, ils passent directement deux rounds, mais peuvent aussi passer en poule de perdants.

LES JOUEURS :C’est une saison particulière, puisque c’est les 25 ans du LD Américain et la célébration des hall of Fam, le cercle qui réuni les meilleurs joueurs les plus titrés de l’histoire.

LES GRANDS FAVORIS DE LA PRESSE AMERICAINE:

David MOBLEY (USA) a gagné la saison précédente avec des performances au delà des 380m. Plusieurs fois vainqueur en open division et d’ épreuves du tour Américain il devrait rééditer cette année. Vince CIURLUINI (USA): Finaliste 2010, 2011 et vainqueur aussi de plusieurs tournois sera dans le trio de tête. George SLUPSKI (USA): vainqueur de l’édition 2010 et plusieurs fois finaliste durant ces dix dernières années veut prendre sa revanche. Eric LASTOWKA (USA): vient de passer senior. Cela fera 10 ans qu’il se place régulièrement parmi les meilleurs mondiaux en open. Il compte bien dans cette catégorie prendre place sur le podium. Monte SCHEINBLUM (USA): Joueur de golf professionnel, plusieurs fois finaliste du tour Américain de retour cette année avec de grosses ambitions de conquête. Johan TUMBA (SWE): Finaliste 2009, 2010, 2011 n°1 Européen n’a pour seule ambition que de prendre le titre. Paul SWISHER(USA) et Guy SCHMIDT(USA) peuvent créer la surprise. Sean FISTER(USA) une légende de la discipline. Plusieurs fois vainqueur en open Division, finaliste 2011 et Pat DEMPSEY (USA) dans le même format seront à prévoir dans le top 5…

En ce qui me concerne, mon objectif était très clair, dans un premier temps de me lâcher au maximum et de profiter pleinement de cette première expérience. Malgré de belles performances Européennes, ainsi que ma deuxième place lors des qualifications il m’était quasiment impossible de me projeter au niveau de ce mondial dans un schéma de gagne, mais seulement dans un positionnement global par rapport au champ de joueurs (64). Donc je n’avais pas de pression n’y de stress, juste de quoi justifier et de valider tout un contenu et un travail structuré. C’est parti pour le round 1

C’est toujours stressant lors du démarrage quel que soit la discipline, surtout en individuel, mais c’est une sensation fantastique où le temps n’a plus de signification, même s’il faut faire le vide, se concentrer avec du positif etc…Pour moi c’est plutôt la veille où quelques jours avant. Le plus compliqué, c’est d’être conscient de son potentiel et de la réalité de l’action à menée du moment présent. Ce premier round se passe plutôt bien, puisque je termine 1er avec une performance de 369 yds, ce qui me permet de passer au round 2 avec d’autres vainqueurs de poule.

Les rounds ne s’enchaînent pas systématiquement, il faut attendre « comme une épreuve d’athlétisme » avant de continuer que les autres rounds se déroulent. Dans cet environnement il faut éviter d’être trop au soleil et de consommer de l’énergie inutile à taper des balles, ce qui est tentant. Malgré une bonne performance mon swing n’est pas vraiment au point, mais il n’est pas question de le remettre en cause, c’est souvent dû à un manque de synergie musculaire.Lors du round 2 je n’ai pas réussi à monter en puissance, je suis resté assez passif, ce qui m’a value de passer dans les rounds de rattrapage. « dure dure!! »

Passer en rounds de rattrapage c’est plus de rounds et de stress, puisque, seuls les deux premiers passent, les autres sont éliminés. Ce sera une journée très difficile à passer, j’ai pris le temps de retourner au practice en fin de matinée pour faire un petit point. J’ai pu réaliser qu’il me manquait de l’énergie tout simplement, non pas de me surpassé mais de changer de comportement dans l’attitude et la dynamique, je n’étais pas assez centré sur moi même et sur la manière dont je fonctionne par rapport à l’environnement, le contexte, l’enjeu, les joueurs, le cadre, les médias etc. En réalité j’étais plus spectateur qu’acteur.

FINALES MONDIALES SENIORS DIVISION ROUND 3

Effectivement, j’ai abordé l’après midi sous un autre angle, avec une attitude plus agressive et athlétique ce qui m’a remis dans une juste dynamique. Je remporte ce round avec une belle performance de 405 yds. Ma vitesse de club oscillait entre 136 et 142 mph et une vitesse de balle de 196 à 210 mph.

Ca y est, la machine est lancée dans le bon format, je reste dans cette dynamique sans me préoccuper de la technique qui semble être au point. Je termine 2ème au round 6 avec une performance de 405 yds ce qui confirme et valide mon attitude et ma projection mentale. Vitesse de club 138 mph vitesse de balle205 mph

finales Mondiales USA 2012
Partager :

Enseignant de golf et diplômé aux métiers du sport et Universitaire, c'est avec une expérience sportive pratique et très riche en connaissances, que j'ai le plaisir de vous faire découvrir cette discipline qu'est la performance avec le Driver, quel que soit votre âge et votre niveau, dans une dimension innovante et passionnante.

Laisser un commentaire

You May Have Missed